Après la disparition de son chien, une canadienne lance un appel aux micropuces

Vango, chien volé au Canada

Une cour arrière sécurisée, qui donne sur un stationnement public où une butte de neige a été amassée contre la clôture... Selon la propriétaire de Vango, Josée Francoeur, tout indiquait un enlèvement. Il y avait des traces de bottes dans la butte de neige, raconte-t-elle.

À une demi-heure d’autoroute de là, à Gatineau, un couple se présente à la SPCA de l’Outaouais et fait enregistrer au nom d’Axel un chien qu’il dit avoir reçu de la part d’une femme enceinte.

Le hasard a ensuite conduit ces deux individus à l’animalerie où Vango a suivi ses cours d’obéissance. Le gérant de l’animalerie Au royaume des animaux, Yves Jodouin, a rapidement reconnu le chien qu’il a entraîné pendant sept semaines.

En moins d’une minute de recherche, sa collègue Lydia Blouin tombe sur des publications qui circulent sur les réseaux sociaux faisant appel à l’aide du grand public pour retrouver ce même chien.

Mme Francoeur et la police sont appelées, et Vango sera réuni avec sa propriétaire. L’avoir fait sur le spot pendant qu'il était ici dans le magasin, c’était un coup de maître, lance l’éducateur de chiens.

Le micropuçage devrait-il être obligatoire ?

Le directeur adjoint de la SPCA de l'Outaouais, Maxime Daigle, a rencontré le couple qui aurait tenté de s’approprier le chien quand celui-ci s’est présenté dans les locaux de son organisme.

Il raconte qu’en arrivant, le couple en possession de Vango demandait à faire scanner l’animal pour savoir s'il possédait une micropuce. Ce chien-là n’était pas micropuçé, dit-il.

M. Daigle croit que Gatineau devrait suivre l’exemple de Montréal et de Laval, qui obligent le micropuçage des animaux domestiques, à quelques exceptions près, depuis le 1er janvier dernier.

l est convaincu que ces capsules électroniques qui s’insèrent sous la peau des animaux offrent un avantage à leurs propriétaires, et il espère que les conseillers municipaux de Gatineau seront d’accord avec lui.

Mme Francoeur a d'ailleurs décidé de munir Vango d'une micropuce. Cela permettra de l'identifier plus facilement à l'avenir.

De son côté, Mme Francoeur se fait toujours du souci pour son chien de cinq mois, qu’elle décrit comme étant nerveux et effrayé après sa mésaventure. Elle aussi a eu la peur de sa vie.

Je pense que n'importe quelle personne qui a un animal de compagnie va comprendre très bien que ces animaux-là, c'est le cœur de la famille. C’est nos amis, dit-elle entre les larmes, soulagée d’avoir retrouvé Vango.

(sources : Radio Canada)